Jean-Claude Rude’s dream (Uk+Fr)

jean claude rude henri pescarolo l r porsche 935 turbo martini ehra lessien 1978 porsche ag - Porsche Ford Ferrari Audi BMW Jaguar Renault Automotive Fine Art Prints Poster -
flag_uk

Jean-Claude Rude’s dream: to reach 240 km/h on … a bicycle.

In 1978, he achieved this remarkable feat thanks to a Porsche 935 Martini Racing, a racing car specially chosen to help him achieve his goals.

To make his dream come true and secure his place in the record books, Jean-Claude Rude enlisted the help of his friend Henri Pescarolo, a legendary figure in the Le Mans 24 Hours race, having triumphed there in 1972, 1973 and 1974. As a Porsche driver, Pescarolo was entrusted with a powerful Porsche 935 Turbo Martini Racing, with 800 horsepower.

To help him in his attempt, major modifications were made to both the bike and the Porsche. The bike was fitted with a massive chainring, enabling it to cover up to 27 metres with each pedal stroke. Meanwhile, a group of engineers at Porsche’s research and development centre in Weissach were working on the development of a rear aerodynamic device comprising a roller to allow the bike to lean against the car. This equipment was installed on the Porsche 935 race car.

The exhaust tailpipes were specially diverted to the left and right so as not to impede the cyclist. Despite the addition of this bulky fairing at the rear, the Porsche 935 remained one of the most powerful racing cars of its day, capable of reaching high speeds.

This rear protrusion, which was wind tunnel tested by Porsche, protected the rider from aerodynamic turbulence and reduced air resistance at high speeds. Two air intakes (one on each side) supplied air to the large turbocharger of the Porsche 935, which was not initially designed to accommodate such a fairing.

The rear of the car was adapted to prevent the cyclist from falling out and to enable him to reach high speeds with the help of the car and a specially developed bicycle.
Explaining the gravity of the situation, Henri Pescarolo said: “If I had made a major mistake or accelerated too quickly, Jean-Claude would have been exposed to the wind and at 200 km/h he would have been ejected. Jean-Claude Rude’s life was in my hands.

On 23 August 1978, the attempt to break the speed record began on the Volkswagen test track at Ehra-Lession. Jean-Claude Rude, with Henri Pescarolo in the lead, set off on his first attempt. Despite reaching a speed of 170 km/h, tragedy struck when his tyre suddenly burst. Miraculously, Rude managed to regain control skilfully, slowing down without incident. The ordeal shook him to the core, and he decided not to attempt it again.

In the end, although Jean-Claude Rude did not achieve his ultimate goal, his determination and his collaboration with Henri Pescarolo resulted in a remarkable feat, outperforming most cars of the time on his bike. It was a fine testament to the pursuit of dreams and the perfect marriage of mechanical and human strength.

More than cars, automotive legends that inspire us.

porsche 935 record velo rude 1978 - Porsche Ford Ferrari Audi BMW Jaguar Renault Automotive Fine Art Prints Poster -
flag_fr

Le rêve de Jean-Claude Rude : atteindre les 240 km/h sur … un vélo.

En 1978, il réalise cet exploit remarquable grâce à une Porsche 935 Martini Racing, une voiture de course spécialement choisie pour l’aider à atteindre ses objectifs.

Pour concrétiser son rêve et s’assurer une place dans les livres des records, Jean-Claude Rude demanda l’aide de son ami Henri Pescarolo, figure légendaire de la course des 24 Heures du Mans, y ayant triomphé en 1972, 1973 et 1974. En tant que pilote Porsche, Pescarolo s’est vu confier une puissante Porsche 935 Turbo Martini Racing, dotée de 800 chevaux.

Pour l’aider dans sa tentative, des modifications importantes ont été apportées à la fois au vélo et à la Porsche. Le vélo était équipé d’un plateau massif, lui permettant de parcourir jusqu’à 27 mètres à chaque coup de pédale. Pendant ce temps, un groupe d’ingénieurs du centre de recherche et développement de Porsche à Weissach travaillait sur le développement d’un dispositif aérodynamique arrière comprenant un rouleau permettant au vélo de s’appuyer sur la voiture. Ces équipements ont été installés sur la Porsche 935 de course. Les sorties d’échappement ont été spécialement déviées vers la gauche et la droite afin de ne pas gêner le cycliste. Malgré l’ajout de cet encombrant carénage à l’arrière, la Porsche 935 restait l’une des voitures de course les plus puissantes de l’époque, capable d’atteindre des vitesses élevées.

Cette excroissance arrière, qui a été testée en soufflerie par Porsche, permettait de protéger le cycliste des turbulences aérodynamiques et de réduire la résistance de l’air à haute vitesse. Deux prises d’air (une de chaque côté) fournissaient de l’air au gros turbocompresseur de la Porsche 935, qui n’était pas initialement conçue pour accueillir un tel carénage.

L’arrière de la voiture fût adapté pour éviter que le cycliste ne tombe et lui permettre d’atteindre des vitesses élevées grâce à l’aide de la voiture et d’un vélo spécialement développé.

Henri Pescarolo, expliquant la gravité de la situation, a déclaré : “Si j’avais commis une erreur importante ou accéléré trop brusquement, Jean-Claude aurait été exposé au vent et à 200 km/h, il aurait été éjecté. La vie de Jean-Claude Rude était entre mes mains.”

Le 23 août 1978, la tentative de battre le record de vitesse a commencé sur la piste d’essai de Volkswagen à Ehra-Lession. Jean-Claude Rude, accompagné de Henri Pescarolo en tête, s’elance dans sa première tentative. Malgré avoir atteint une vitesse de 170 km/h, le drame se produit lorsque son pneu éclata soudainement. Miraculeusement, Rude réussi à reprendre le contrôle de manière habile, ralentissant sans encombres. Cette épreuve l’ayant profondément secoué, il renonca à une nouvelle tentative.

En fin de compte, bien que Jean-Claude Rude n’ait pas atteint son objectif ultime, sa détermination et sa collaboration avec Henri Pescarolo ont abouti à un exploit remarquable, dépassant la plupart des voitures de l’époque sur son vélo. C’était un beau témoignage de la poursuite des rêves et d’un parfait mariage de la force mécanique avec celle de l’humain.

Plus que des voitures, des légendes automobiles qui font notre inspiration.